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Sainte Croix en plaine le 11 avril 2016

Lorraine

Message 1 2016

Semis de maïs : c est parti

Le temps sec du mois de mars a été favorable à la reprise des labours Depuis la pluviométrie

enregistrée dans la région a tout arrêté et a pu lisser la surface des parcelles les plus battantes La

majorité des terres à maïs reste cependant à reprendre dès que le climat sera favorable Si on se

pose la question de la protection des semis contre les ravageurs du sol voici quelques conseils

Evolution des labours favorable

Si l hiver n a pas été particulièrement rigoureux les températures fraîches et la pluviométrie ont été suffisantes pour

une évolution des labours Le mois de mars frais et plutôt sec dans l Est du pays a permis de commencer à reprendre

les parcelles On attend maintenant la fin de la période pluvieuse pour niveler les parcelles et semer dès que

possible

Les pluies de ces derniers jours :

Station météo

Phalsbourg

Nancy

Metz

Saint Hilaire

er

Pluies du 1 au 10 avril

17 8 mm

15 mm

14 9 mm

11 2 mm

Pluie du 31 mars

22 1 mm

7 1 mm

10 3 mm

10 4 mm

Protéger contre le taupin les parcelles à risque

La protection des semis commence par une évaluation des risques ravageurs du sol dont le taupin est le principal

acteur Sont considérées à risque taupins les parcelles anciennes prairies retournées depuis une ou plusieurs

années En effet l année du retournement les larves ont souvent suffisamment à manger dans la décomposition de

la prairie pour laisser le maïs tranquille Cela se gâte en N 2 et après car la population bien nourrie l année

précédente se tourne alors vers le maïs Bien sûr mais sans garantie les parcelles il a déjà été repéré une

attaque de taupins quel que soit l espèce cultivée sont à risque Pour le risque de mouches des semis on signale un

facteur aggravant : la présence de substances organiques fraîches en cours de décomposition fumier frais couvert

fraîchement incorporé Un délai de deux mois entre apport/destruction et semis du maïs limite le risque de mouche

des semis Il n est pas possible d estimer le risque oscinies ou géomyzes Pour les semis de cette année deux

nouvelles spécialités à base de lambda cyhalothrine famille des pyréthrinoïdes viennent compléter la panoplie des

solutions microgranulés déjà sur le marché Force 1 5G Belem 0 8Mg Fury Géo il s agit des produits Karaté 0 4Gr t

Trika Expert Dans nos essais ces deux spécialités ont la même efficacité que les autres microgranulés testés et

cités ci dessus

Didier LASSERRE ARVALIS Institut du végétal 11 rue Jean Mermoz 68127 Sainte Croix en plaine

Tél 03 89 22 28 40 Port 06 70 21 82 95 E mail : d lasserre@arvalisinstitutduvegetal fr

Le produit Sonido appliqué en traitement de semences présente une efficacité correcte jusqu au stade 5 6 feuilles du

maïs mais son niveau de protection décroit rapidement en cas d attaque de taupins au delà de ce stade de

développement végétatif En conditions difficiles après le semis des défauts de sélectivité légers retards à la levée

voire pertes de plantes ont parfois pu être observés La téfluthrine appliqué en traitement de semences Force

20CS est moins efficace que lorsqu elle est utilisée en microgranulés Force 1 5 G car la matière active migre peu

dans le sol et peut être hors d atteinte des larves La performance des micro granulés Force 1 5G Belem 0 8 MG et

Fury Géo est bonne mais reste liée à la qualité de l application

A l implantation tout ce qui favorisera une croissance rapide des jeunes plants de maïs sera bénéfique à la plante et

diminuera les risques vis à vis des taupins : variété à bonne vigueur au départ engrais starter localisé au semis…

Didier LASSERRE ARVALIS Institut du végétal 11 rue Jean Mermoz 68127 Sainte Croix en plaine

Tél 03 89 22 28 40 Port 06 70 21 82 95 E mail : d lasserre@arvalisinstitutduvegetal fr

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http://www senat fr/questions/base/2005/qSEQ051120410 html

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Question écrite

20410

2005 11 17

2006 04 20

Ministère délégué au commerce extérieur

Projet d accord sur le commerce du vin entre l Union européenne et les États Unis

M Xavier Pintat attire l attention de Mme la ministre déléguée au commerce extérieur sur les conséquences du projet d accord sur le vin entre l Union européenne et les États Unis tel que paraphé le 15 septembre dernier par le directeur général de l agriculture de la Commission européenne Ce projet pourrait constituer un précédent irréversible pour la pérennité des appellations d origine contrôlées et pour la définition du vin En effet il organise la reconnaissance des pratiques oenologiques américaines jusqu alors en situation de dérogation pour entrer sur le territoire européen voire non encore autorisées en échange de la réalisation par voie législative de l engagement des Américains de restreindre l utilisation des dix sept noms d appellation d origine usurpées sur leur territoire aux seules marques actuellement en vigueur De telles dispositions sont préoccupantes dans une situation économique de crise et vont à l encontre de la priorité affichée par l Union européenne de protéger les indications géographiques dans les négociations commerciales multilatérales En conséquence il lui demande de préciser le contenu du mandat accordé à la Commission européenne pour négocier ce projet d accord qui s il devait être ratifié pourrait bénéficier aux nouveaux pays producteurs par le jeu de simples signatures

L accord vins entre l Union européenne et les États Unis a été adopté par le conseil des ministres de l agriculture le 20 décembre 2005 En discussion depuis de nombreuses années entre l Union européenne et les États Unis il est le résultat d un compromis et va permettre de sécuriser nos échanges commerciaux avec les États Unis dans le secteur du vin Il est en effet conclu avec un pays qui représente aujourd hui le premier débouché de l Union européenne à l export pour les vins 1 7 Md EUR et le deuxième marché en valeur des vins français 0 82 Md EUR Il devrait donc permettre d assainir la relation transatlantique dans le secteur viticole et assurer la reprise de nos relations institutionnelles dans ce domaine La France peut désormais espérer un possible retour des États Unis au sein de l Organisation internationale de la vigne et du vin alors que ce pays producteur l avait quitté en 2000 faute d accord avec l Union européenne Par ailleurs l accord contient plusieurs avancées intéressantes alors même qu il a été négocié dans un contexte défavorable à l Union européenne : cette dernière avait en effet beaucoup de demandes à formuler aux États Unis et peu de concessions à offrir en contrepartie : il a progressé sur le volet des pratiques oenologiques : les États Unis ont accepté de se rallier à la proposition européenne d une reconnaissance des pratiques existantes sur la base de listes positives les nouvelles pratiques devant donner lieu à des consultations avant leur mise en oeuvre En outre même sur ce volet notre capacité de négociation était quasiinexistante Il était en effet difficile d imaginer ne pas reconnaître maintenant les pratiques oenologiques américaines après plus de vingt ans de dérogations Le risque était donc grand que les Etats Unis aillent chercher cette reconnaissance devant l Organisation mondiale du commerce OMC dans la mesure la réglementation européenne est très vraisemblablement contraire aux règles du GATT art 20 selon lesquelles un procédé ne peut être interdit que s il présente un danger en matière de santé publique la loi sur la certification soumettant les vins européens à des contrôles d analyse et de certification supplémentaires si aucun accord n était conclu risquait d être très pénalisante pour les vins communautaires et français en particulier dans un contexte commercial déjà difficile et concurrentiel Cette loi devait s appliquer aux vins issus du millésime 2005 et donc concerner les expéditions de beaujolais nouveau Grâce à l accord sous forme d échange de lettres annexé à l accord proprement dit qui a été adopté en novembre 2005 les vins primeurs 2005 ont pu être commercialisés sans contrainte supplémentaire sur le marché américain sur le volet de la propriété intellectuelle enfin l accord de première phase qui vient d être conclu reconnaît le système européen de protection des indications géographiques En revanche il est vrai que la question des semi génériques et plus particulièrement des marques existantes utilisant des semi génériques n est pas réglée Dans le cadre de la négociation bilatérale avec les États Unis l Union européenne ne pourra avancer si elle n obtient pas le changement de statut juridique des semi génériques suppression au Congrès de l amendement d Amato qui a consolidé sous forme législative la réglementation sur les semi génériques ce qui nécessite le soutien de la profession américaine des vins Cet accord qui apaise les relations institutionnelles entre les deux partenaires dans le domaine du vin devrait permettre d obtenir le soutien de la profession américaine des vins auprès du congrès En outre est prévue une clause de conditionnalité : l accord n entrera en vigueur sur certains points qui correspondent aux concessions européennes faites aux États Unis examen des pratiques oenologiques futures et suppression de la certification européenne que lorsque les États Unis auront retiré l amendement d Amato sur les semi génériques L accord qui vient d être adopté n est qu un accord de première phase Le ministre de l agriculture et de la pêche et le ministre délégué au commerce extérieur seront attentifs à ce que les engagements pris par les autorités américaines soient respectés et insisteront auprès de la Commission pour que la deuxième phase de négociation démarre dans les délais prévus soit quatre vingt dix jours après l adoption de l accord de première étape et débouchent sur une réelle protection des indications géographiques européennes sur le territoire américain et plus particulièrement une cessation progressive de l utilisation des semi génériques aux États Unis Le ministre délégué au commerce extérieur précise que plusieurs États membres dont la France et l Espagne se sont accordés sur une déclaration écrite conjointe dans le cadre du conseil des ministres soulignant la nécessité pour la Commission de poursuivre la seconde phase de négociations en restant particulièrement attentive au respect des engagements américains de façon à faire cesser l usurpation d indications géographiques communautaires De son côté la Commission a adopté une déclaration écrite confirmant que durant la négociation de l accord de deuxième phase elle " s efforcera de renforcer la protection légale en tant qu indications géographiques des termes considérées comme semi génériques par les Américains et d obtenir une cessation progressive de leur utilisation " Du reste une déclaration conjointe européenne et américaine est annexée à l accord de première étape qui a été adopté le 20 décembre 2005 prévoyant explicitement dans le champ d application des futures négociations " un dialogue sur le sujet des noms d origine et des semi génériques avec l objectif d une meilleure compréhension des politiques respectives en matière de protection des indications géographiques et l amélioration de la reconnaissance de ces dénominations par les deux partenaires " Enfin le ministre délégué au commerce extérieur souligne que ce projet d accord est spécifique à la problématique américaine et en tout état de cause ne pourra bénéficier aux nouveaux pays producteurs par le jeu de simples signatures L Union européenne a en effet conclu des accords dans le secteur des vins et spiritueux avec la plupart des pays producteurs du nouveau monde : Afrique du Sud Chili Canada et Australie ce dernier est en cours de finalisation

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2011 12 05 03:51:25

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http://www nossenateurs fr/question/12/20410