1703332 318 3f8c1c46e4167c3d8c542bffd859416c Il n’est donc pas nécessaire de le préciser dans la loi. Le directeur général de l’ANSES m’a d’ailleurs assuré que ces compétences seront mobilisées dans le cadre du bilan bénéfice-risque conduit sur les néonicotinoïdes.Le Gouvernement émet un avis défavorable sur les amendements n° 77 et 19 rectifié, car ils tendent à modifier le dispositif adopté en commission.La rédaction adoptée par la commission intègre la fameuse date butoir de 2020, qui avait suscité tant de débats, ce qui constitue une grande avancée par rapport au texte adopté au Sénat lors de la dernière lecture. Reste que le Gouvernement préfère la solution de compromis adoptée par l’Assemblée nationale à l’issue de débats animés.Après avoir évalué les deux propositions, il s’avère que leur état d’esprit est voisin mais que la méthode retenue par la rapporteur Geneviève Gaillard et le président de la commission Jean-Paul Chanteguet est plus intéressante. Ce dispositif prévoit une interdiction transversale des néonicotinoïdes dès 2018. Cette interdiction est directement applicable et entraînera le retrait des autorisations de mise sur le marché des produits phytosanitaires par l’ANSES. Je crois que c’est la manière la plus claire et la plus efficace de procéder à l’interdiction de ces produits. Par ailleurs, cette disposition enverra un signal encore plus clair que le texte adopté par la commission du Sénat quant à la nécessité de sortir rapidement de l’utilisation de ces produits.Je considère qu’il faut en tenir compte pour trois raisons.En premier lieu, c’est ce qu’attendent nos concitoyens. Près de 700 000 pétitionnaires demandent l’interdiction de ces produits. 4160 http://www.senat.fr/seances/s201607/s20160711/s20160711_mono.html#intv_par_3090 14988 56518 loi 2016-07-11 7020 secrétaire d'État 2016-07-16 03:53:27 2016-07-16 03:53:27 http://www.nossenateurs.fr/seance/14988#inter_3f8c1c46e4167c3d8c542bffd859416c